Ça y est, c’est fait ! ils ont congelé leur leader Ahmed Sambi au bureau de la Cour constitutionnelle et commencent la guerre des testaments
« Personne ne peut empêcher ma candidature» disait Ahmed Sambi avant le « recours en interprétation » du parti Juwa-Pec. N’a-t-il pas dit que même sans l’accord du parti Juwa, il sera candidat libre ? alors [ hatowolwa kistaanrabu kwezi.. ].
La Cour constitutionnelle déclare les candidatures retenues lors d’une élection pour laquelle le Président de la République a signé un décret convoquant le Collège électoral tel que défini dans la constitution et non une candidature virtuelle. Est-ce qu’elle pourra répondre à n’importe quelle question qu’un comorien aussi bien élu soit-il posera ? Non. Alors de ce fait, il appartenait à Maître Fahmi et son équipe, de poser une question d’ordre général qui inciterait la Cour à répondre dans un but d’éclairer tout le monde et non dans un but de dénouer le cas particulier d’un seul homme nommé Ahmed Sambi. S’ajoute à cela, le fait que la loi a bien délimité les champs d’actions de la Cour constitutionnelle. Faut-il oublier que les membres de la Cour sont nommés parce qu’ils seraient « honnêtes » et non qu’ils connaissent le droit ?
Ce qui est dommage et regrettable, malgré les efforts du président du Pec, nous lui annonçons (sans que nous lui souhaitons cela), que l’ancien raïs Ahmed Sambi risque de lui considérer comme celui qui a tout fait pour qu’il perd subitement l’usage de sa parole «personne ne peut empêcher ma candidature» disait Ahmed Sambi avant le « recours en interprétation » Juwa-Pec vu comme l’œuvre de Fahmi. N’est-ce pas Ahmed Sambi qui disait que sans l’accord du parti Juwa il sera candidat libre ? hé ben ! Juwa-Pec a trouvé la solution radicale et définitive : Ils ont congelé Ahmed Sambi au bureau de la Cour constitutionnelle. Chers internautes, c’est là où commencera le malentendu entre Maître Fahmi qui a tout de même perdu son parti Pec, et Ahmed Sambi qui rejoindra sans doute avec bagages, un autre sambiste. À suivre.
On disait également en mai 2015, que pendant qu’Ahmed Sambi se bat pour redevenir président à vie en Union des Comores, les sambistes de la Grande-Comore eux, considè-rent Ahmed Sambi comme déjà mort politiquement et se bousculent à l’état-civil (les ren-contres strictement privées avec ce même Ahmed Sambi, et à la Cour constitutionnelle) pour procurer l’acte de « décès-politique» et obtenir le fameux sésame «testament poli-tique signé Sambi» C’est la guerre des testaments : 3, 4 ou 5 sambistes de la Grande-Comore ont chacun un testament politique de l’ancien raïs
Mrimdu
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