COMMUNIQUE
La Présidence tournante a-t-elle été remise en cause?
Il ressort, à travers une lecture attentive du Communiqué de l’Union Africaine Réf : PSC/PR/COMM1(DXLV), un ton accusateur du Conseil Paix et Sécurité en sa 545e réunion tenue le 21 Septembre 2015 sur la situation aux Comores, à l’endroit de certains acteurs politiques comoriens, nous citons « exprime sa préoccupation face aux tentatives de certains acteurs politiques comoriens de remettre en cause le principe de la présidence tournante, tel que consacré par la constitution comorienne ».
Faisant abstraction de l’amnésie collective de certains dirigeants actuels, nous voulons leur rafraîchir la mémoire en leur rappelant que c’est pendant le régime du Président Azali Assoumani que certains responsables politiques (Le Colonel Halidy Charif, Moustoifa Said Cheickh et l’Ancien Premier Ministre Bianrifi Tarmidi) se sont vus arrêtés et mis en prison pour avoir contesté la disposition constitutionnelle de l’Article 13 relative au droit de tout citoyen Comorien de se porter candidat aux primaires quel que soit l’endroit où elles se tiennent.
Manifestement ce petit rappel permet de déceler aujourd’hui une contradiction flagrante dans l’attitude et les déclarations de ces anciens dirigeants qui s’emploient à vouloir à tout prix empêcher l’Ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi de se porter candidat aux prochaines primaires prévues à la Grand-comore.
Nous osons ainsi croire que la mise en garde exprimée par le Conseil Paix et Sécurité à l’endroit de certains acteurs politiques s’adresse à ceux la même qui, aujourd’hui en se reniant, veulent vider le contenu de l’Article 13 notamment le droit de tout citoyen comorien sans distinction insulaire aucune de se présenter aux primaires. Dans le même ordre d’idée du reniement de soi, un Ancien Haut responsable du régime du Président Azali Assoumani en l’occurrence l’Actuel Ministre de l’Intérieur et Porte parole du Gouvernement Mr Houmed Msaidie n’est-t-il pas de ses acteurs visés par le Conseil Paix et Sécurité ? Car déterminé, selon ses propos à empêcher à ce que la candidature de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi parvienne même à la Cour Constitutionnelle. Quels moyens préconise t-il pour ainsi l’en empêcher ? Ne se substitue-t-il pas à l’Institution elle-même ?
De tels agissements sont, à juste titre, de nature à susciter les vives inquiétudes de tout partenaire soucieux de la paix et de la stabilité aux Comores.
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Par la même occasion, nous voudrions interpeller la Commission de l’Union Africaine que de la même manière qu’elle a exprimé ses vives inquiétudes à l’égard de ceux qui veulent compromettre la présidence tournante ; qu’elle agisse autant en condamnant vigoureusement les agissements de certaines autorités actuelles notamment les propos régulièrement tenus par l’Actuel Ministre de l’Intérieur dans les différents medias comoriens.
Mutsamudu le 04 Octobre 2015
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