
Certes, Sambi n’a pas formellement cité un nom qu’il va d’après les récentes tractations s’aligner derrière lui, mais il convient cependant de dire que le fait de ne pas soutenir ni Azali ni Mouigni n’est pas gratuit. Car, sur le terrain politique, tout est possible. Et donc, sans aucune déclaration de soutien formelle, on ne peut jurer de rien. « Je demande à Azali Assoumani et Mouigni Baraka, que s’ils veulent notre soutien, de venir nous aider à notre combat de demande du nouveau décompte. Et on les soutiendra si nous sommes battus », a-t-il annoncé l’ancien président Sambi. Ce qui laisse courir les bruits de son ralliement probable à un candidat mais, rien n’est encore sûr pour le moment. « Le parti Juwa n’accepte pas ces résultats. Nous voulons un nouveau décompte », précise l’ancien président. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Mais cette déclaration ne suffit pas pour conclure à un ralliement, car personne ne sait jamais ce qui se cache derrière la tête de l’ancien Rais, coutumier des revirements spectaculaires et souvent marchandés.
Par contre, Sambi semble filer le parfait amour avec celui qui incarne la démocratie mais il assure que « La Cour Constitutionnelle n’est pas le Coran. Le président de la république est le garant des institutions… », A-t-il instruit. Au cours des échanges qu’il a eus avec ses sympathisants, il s’est engagé à se battre pour la victoire de son candidat Fahmi Saïd Ibrahim d’où son fameux nouveau décompte « Narawazé ».
Par ailleurs, Sambi qui semble jouer le jeu d’amour d’une jeune femme « je t’aime et moi non plus », favorise d’un coté, l’élection sans ambiguïté de Mamadou. A cette allure, on assistera à un grand rassemblement autour de Mamadou, auquel il a tant appelé les autres candidats à le soutenir. Le but sera finalement atteint, même si le chemin devrait être plus long que prévu.
Nakidine Hassane
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